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    Les techniciennes et techniciens peuvent offrir des suppléments nutritionnels aux usagères et usagers présentant un risque de dénutrition selon les politiques et procédures du milieu. Les balises peuvent donc varier d’un milieu à l’autre selon les politiques et procédures en vigueur à cet effet.

    Il est important que cette pratique soit encadrée afin notamment de s’assurer qu’il n’y ait pas de contradictions à la prise de supplément. Des outils de dépistage et de repérage des problématiques nutritionnelles pouvant nécessiter la prise de suppléments nutritionnels peuvent être développés par les diététistes-nutritionnistes et être déployés notamment afin d’identifier les patients qui requièrent une intervention en nutrition de manière prioritaire.

    Oui, les techniciennes et techniciens peuvent effectuer différents types de dépistage nutritionnel, incluant le dépistage pour la dysphagie, à l’aide d’outils validés. Les techniciennes et techniciens peuvent également repérer les personnes présentant des signes cliniques de dysphagie et informer la ou le diététiste-nutritionniste lorsqu’une évaluation nutritionnelle est nécessaire.

    L’ODNQ n’a malheureusement pas d’exemples d’intégration de techniciennes et techniciens en diététique en clinique de diabète. Il est cependant possible que ce type de collaboration existe dans certains centres, mais l’ODNQ n’a pas d’information à ce sujet.

    Le contenu du guide portant sur la collaboration entre les techniciennes et techniciens en diététique et les diététistes-nutritionnistes s’appliquent à tous les types de milieux. Toutefois, comme mentionné dans celui-ci, en raison de la nature des services rendus, certains contextes de soins se prêtent moins bien à l’implication des techniciennes et techniciens en diététique. Il faudra donc évaluer les besoins en clinique de diabète, le type de tâches qu’une technicienne ou un technicien en diététique pourrait réaliser dans ce contexte et déterminer si l’ajout de cette ressource à l’équipe permettrait d’optimiser l’offre de service en nutrition pour les usagères et les usagers.

    Nous sommes effectivement conscients de la pénurie de techniciennes et techniciens en diététique et nous reconnaissons leurs rôles importants dans les services alimentaires. L’objectif du guide et du webinaire n’est pas de valoriser davantage le secteur de la nutrition clinique vs celui des services alimentaires, mais plutôt de fournir des ressources permettant d’assurer une collaboration optimale entre les techniciens et techniciennes œuvrant dans les équipes de nutrition clinique et les diététistes-nutritionnistes. Étant donné qu’il s’agit d’une pratique implantée ou envisagée dans différents milieux, l’ODNQ a reçu plusieurs questionnements à ce sujet, d’où le développement du guide et la présentation du webinaire.

    Le rôle des techniciennes en nutrition clinique ne vise pas à remplacer ou diminuer leur rôle en service alimentaire. Ce secteur revêt également toute son importance. Ultimement, il revient toutefois aux techniciennes et techniciens d’exercer dans le secteur de leur choix en fonctions de leurs intérêts professionnels comme ils détiennent des compétences dans plusieurs secteurs d’activités.

    Le groupe de travail Canadien sur la malnutrition (GTCM) ne mentionne pas de manière spécifique les personnes étant autorisées à utiliser l’ÉGS. Le GTCM précise toutefois que l’ÉGS doit être complété par une personne qui détient la formation et les compétences nécessaires, notamment les diététistes-nutritionnistes.

    L’orientation de l’ODNQ est qu’uniquement les diététistes-nutritionnistes, les médecins et les IPS peuvent compléter l’ÉGS en entier de manière autonome étant donné que certains indicateurs de l’ÉGS sont subjectifs et nécessitent donc un jugement clinique et des connaissances particulières en nutrition. Par exemple, statuer sur la présence de facteurs contributifs nécessite une connaissance et une interprétation des informations médicales ainsi qu’une compréhension des concepts de cachexie et de sarcopénie.

    Toutefois, les techniciennes et techniciens peuvent participer à la collecte de données et travailler en étroite collaboration avec les diététistes-nutritionnistes pour l’ÉGS.  Avant que les techniciennes et techniciens soient impliqués dans l’ÉGS et qu’ils collaborent avec les diététistes-nutritionnistes, il faut s’assurer qu’elles et ils aient le support, les ressources et les outils nécessaires pour développer leurs compétences et pour assurer la qualité des services. Notamment, les employeurs doivent offrir la formation théorique et pratique nécessaire en plus d’assurer la collaboration étroite avec les diététistes-nutritionnistes (observation, supervision, etc.). Finalement, chaque service doit créer ses balises selon leurs réalités, besoins et clientèle. Par exemple, les services peuvent mettre en place des balises permettant d’identifier les situations qui requièrent que la technicienne ou le technicien réfère à une ou un diététiste-nutritionniste pour l’ÉGS (p. ex. présence de surcharge liquidienne ou œdème, atteinte rénale, etc.)

    En effet, les techniciennes et les techniciens en diététique ne sont pas membres d’un ordre professionnel qui établit les normes de compétences professionnelles, surveille la pratique et impose de la formation continue. Il incombe donc aux employeurs d’encadrer la qualité de leur prestation de service et de s’assurer que les membres de leur personnel possèdent les compétences nécessaires pour exercer dans un secteur de pratique donné.

    Type de statut : Membres réguliers
    Secteur d’activité : Peu importe le secteur d’activité
    Domaine de pratique : Tous les domaines de pratique
    Titre d’emploi : Peu importe le titre d’emploi

    L’ordonnance demeure valide même si le médecin prend sa retraite. À moins d’indication contraire, la période de validité d’une ordonnance n’est pas limitée dans le temps, et les diététistes conservent leur droit de prescrire même lorsque la situation du patient change (ex. retraite du MD de famille). Une fois qu’un médecin ou une IPS demande une consultation en nutrition, et donc détermine que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie, la diététiste dispose alors de toute l’autonomie pour exercer les activités autorisées appropriées au plan de traitement nutritionnel du patient.

    Évidemment, si le patient venait à se trouver un médecin de famille, il serait toutefois important de communiquer avec celui-ci afin d’assurer une bonne communication entre les différents intervenants au dossier. Si un autre médecin traitant est au dossier (par exemple un spécialiste), il est important de communiquer avec celui-ci les interventions posées afin de s’assurer que l’ensemble des données de santé demeurent disponibles. Des corridors de services doivent être mis en place afin de gérer la prise en charge requise par exemple lorsqu’un résultat d’analyse de laboratoire indique une valeur critique ou que la condition de santé du patient le requiert.

    Dans le cadre de services professionnels en entreprise, par exemple dans le cas de projets ou de mandats en nutrition, les honoraires peuvent effectivement être perçus au fur et à mesure que les travaux progressent.

    Pour plus d’information sur les avances d’honoraires, nous vous invitons à consulter le document suivant : Avances de fonds – Nouvelles lignes directrices.

    La surveillance des ballonnets peut s’inscrire dans la finalité du champ d’exercice des diététistes :  Code des professions 37c) l’Ordre professionnel des diététistes-nutritionnistes du Québec: évaluer l’état nutritionnel d’une personne, déterminer et assurer la mise en œuvre d’une stratégie d’intervention visant à adapter l’alimentation en fonction des besoins pour maintenir ou rétablir la santé et des activités réservées.

    Cependant, avant de réaliser un tel geste il faut s’assurer d’avoir les connaissances et les compétences pour le faire, de tenir compte de ses limites ainsi que des moyens à sa disposition (art.3 du Code de déontologie). Les diététistes-nutritionnistes qui n’en détiennent pas la compétence peuvent suivre des formations, réaliser du mentorat ou être supervisés dans l’objectif d’acquérir les compétences requises.  Si ce n’est pas le cas, la référence à un autre professionnel habilité s’avère nécessaire. Les diététistes-nutritionnistes doivent également référer à un professionnel habilité lorsque des soins sont requis.  De même, il est important de vérifier les protocoles en vigueur dans l’établissement.

    Il est judicieux de discuter conjointement avec les diététistes-nutritionnistes et les infirmiers et les infirmières afin de planifier cette activité en fonction des compétences et de la trajectoire de soins la plus efficiente.

    Lors de la formation sur le retrait du tube, plusieurs membres ont soulevé des questionnements concernant les soins d’alimentation entérale et les attentes de la part des gestionnaires voulant que suite à la formation visant le retrait du tube, les diététistes-nutritionnistes puissent se voir confier des activités en lien avec les soins d’alimentation entérale. Il est important de rappeler que la formation sur le retrait du tube d’alimentation a comme objectif d’habiliter les diététistes-nutritionnistes à retirer un tube d’alimentation entérale. À l’issue de la formation, il n’y a pas d’attestation certifiant la compétence des diététistes-nutritionnistes à réaliser, à titre d’exemple, la surveillance des ballonnets ou d’autres activités de soins d’alimentation entérale, étant donné qu’il ne s’agit pas de l’objectif de la formation.

    Le conseil d’administration est d’avis que de donner accès à un site Web ne constitue pas une avance de fonds. La situation est comparable à un livre écrit par une ou un diététiste-nutritionniste que la clientèle doit payer avant de l’avoir lu. Les frais d’abonnement peuvent donc être payés avant de donner accès à la clientèle accès à un site web. Cependant, en aucun temps un tel abonnement ne peut donner accès à une consultation individuelle de quelque nature soit-elle.

    Il s’agit en effet d’une situation complexe qui requiert de prendre en considération plusieurs éléments, notamment : l’évaluation de la dysphagie à distance, la collaboration avec les titulaires d’une technique en diététique en contexte de nutrition clinique ainsi que le recours aux agences de placement.

    Évaluation de la dysphagie à distance

    De manière générale, l’évaluation de la dysphagie à distance n’est pas une pratique recommandée par l’ODNQ, toutefois cela n’est pas interdit. Les personnes qui dispensent des soins de santé, dont les diététistes-nutritionnistes, se questionnent parfois sur le déroulement d’une évaluation de la capacité de déglutition à distance dans un contexte de pénurie de personnel professionnel apte à l‘évaluer (médecins, diététistes-nutritionnistes, ergothérapeutes, orthophonistes) ou lors d’épisode de maladies infectieuses (p. ex. COVID-19).

    Pistes de réflexion

    Pour chaque situation, il faut considérer le jugement professionnel de la ou du diététiste-nutritionniste, les risques et les bénéfices pour la personne à évaluer, et la capacité à pallier les limites de l’intervention à distance. Il revient à chaque diététiste-nutritionniste de déterminer, en partenariat avec la patiente ou le patient, si ce moyen lui permet d’assurer la qualité et la sécurité de son intervention. En tout temps, les diététistes-nutritionnistes doivent s’assurer de posséder toutes les données nécessaires afin de procéder à l’évaluation nutritionnelle et de déterminer le plan de traitement nutritionnel. Dans certaines situations, la ou le diététiste-nutritionniste pourrait juger inadéquat de réaliser l’évaluation à distance (p. ex. pour certains patients et patientes peu connus, pour la patientèle présentant des troubles cognitifs ou de communication, etc.). Il importe que les gestionnaires respectent ce jugement clinique pour assurer la sécurité de la patientèle. Également, il est important que tous les éléments de la démarche clinique soient consignés dans la note au dossier.

    Lorsqu’une ou un diététiste-nutritionniste et la personne à évaluer déterminent que l’évaluation de la dysphagie à distance comporte plus de bénéfices que de risques, plusieurs éléments doivent être considérés :

    Avant la séance :

    Pendant la séance :

    • Le consentement de la personne à évaluer a-t-il été obtenu ? La discussion devrait inclure les risques liés à l’obtention et à la divulgation de renseignements sur la santé par vidéoconférence ainsi que sur les risques et les limites des interventions en télépratique.
    • Les mesures de sécurité au cas où une urgence technologique (p. ex. quoi faire en cas d’interruption de la communication) ou clinique (p. ex. détresse respiratoire, étouffement) surviendrait pendant la séance sont-elles prévues et communiquées ? Il est de la responsabilité des diététistes-nutritionnistes de s’assurer que de telles mesures sont en place avant de procéder à l’évaluation et d’en informer la personne à évaluer.
    • L’examen de la déglutition par vidéoconférence permet-il de recueillir toutes les données nécessaires à la détermination du plan de traitement nutritionnel ?

    Collaboration avec les titulaires d’une technique en diététique en contexte de nutrition clinique

    Les techniciennes et techniciens en diététique peuvent s’impliquer et collaborer avec les diététistes‑nutritionnistes à plusieurs des étapes de la démarche clinique. L’évaluation et la détermination du plan de traitement nutritionnel requièrent toutefois les compétences spécifiques des  diététistes-nutritionnistes. Les diététistes‑nutritionnistes sont en tout temps responsables des interventions menant à la détermination et à la modification du plan de traitement nutritionnel.

    Dans un contexte de dysphagie, les techniciennes et techniciens en diététique peuvent :

    • Effectuer le dépistage au moyen d’un outil validé : Savoir reconnaître les personnes présentant des signes cliniques de dysphagie et les référer vers une ou un professionnel de la santé habilité à évaluer la dysphagie.
    • Collaborer à l’évaluation nutritionnelle : Participer à la collecte de données et les colliger de façon structurée afin de faciliter la prise en charge par les diététistes-nutritionnistes.
    • Participer à la mise en œuvre d’un plan de traitement nutritionnel : Adapter les textures et les consistances selon les recommandations établies par la ou le diététiste-nutritionniste et collaborer avec le service alimentaire pour la mise en œuvre du plan de traitement nutritionnel.
    • Participer au suivi nutritionnel : Recueillir les données jugées pertinentes par le ou la diététiste‑nutritionniste pour la surveillance et le suivi du plan de traitement nutritionnel. Vérifier que la texture des aliments servis et la consistance des liquides épaissis sont adéquates, apporter les modifications au besoin et rapporter tout écart de qualité aux diététistes-nutritionnistes et au service alimentaire.

    Des travaux portant sur la contribution des titulaires d’une technique en diététique en nutrition clinique sont en cours à l’ODNQ. Un outil sera bientôt publié afin de mettre en lumière les meilleures pratiques de collaboration entre les diététistes-nutritionnistes et les techniciennes et techniciens en diététique.

    Recours à une ou un diététiste-nutritionniste hors installation ou à une agence de placement

    Considérant que l’évaluation de la dysphagie requiert la prise en charge d’une personne avec de la dysphagie et le suivi du plan traitement nutritionnel établi, le recours à une ou un diététiste-nutritionniste de l’externe peut poser certaines contraintes et risques.

    Pistes de réflexion

    • Est-ce que les diététistes-nutritionnistes de l’agence auront accès aux données nécessaires à leur évaluation dans le dossier médical ?
    • Qui sera la personne responsable de consigner l’évaluation au dossier médical ?
    • Est-ce que les diététistes-nutritionnistes de l’agence assureront le suivi dans ce contexte ? Si oui, de quelle manière?

    Conclusion

    L’évaluation de la dysphagie à distance n’est pas une pratique recommandée par l’ODNQ, mais elle n’est pas interdite. L’ODNQ est d’avis qu’un tel moyen devrait uniquement être utilisé lorsqu’aucune autre alternative n’est envisageable et qu’il présente davantage de bénéfices que d’inconvénients pour la personne à évaluer. Il incombe aux diététistes-nutritionnistes de déterminer la pertinence de l’évaluation de la dysphagie en télépratique pour chaque situation qui le requiert, d’évaluer ses aptitudes à fournir des services de qualité par ce moyen et d’adapter son évaluation et ses interventions afin d’assurer la qualité de ses soins et la sécurité du patient.

    Les diététistes-nutritionnistes doivent sauvegarder en tout temps leur indépendance professionnelle et éviter toute situation de conflit d’intérêts. À cet égard, ils ne peuvent permettre que leur titre soit utilisé à des fins commerciales. Afin de respecter ces obligations déontologiques, le Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin précise les interdits pour les ordonnances :

    • Elles ne doivent pas comporter de nom ni de logo de produits, de services ou de fournisseurs de produits ou de services en particulier.
    • Les mêmes règles s’appliquent aux diététistes-nutritionnistes qui utilisent un outil technologique pour la rédaction d’une ordonnance, y compris les outils d’aide à la décision.

    Il est donc interdit d’utiliser des carnets d’ordonnances ou encore des carnets de recommandations émanant de laboratoires ou d’autres fournisseurs de services et de produits.

    En plus de viser le respect de l’indépendance professionnelle, cela permet d’assurer le libre choix du patient. Les carnets d’ordonnances où figurent les coordonnées professionnelles de la ou du diététiste-nutritionniste ou les réquisitions émanant d’un établissement public de santé du Québec sont évidemment les outils à privilégier.

    Pour plus d’information à ce sujet, nous vous invitons à consulter le guide explicatif sur les ordonnances individuelles faites par un médecin.

    Le conseil d’administration a récemment adopté une résolution en lien avec les activités de groupe. Il est maintenant permis pour les diététistes-nutritionnistes de réclamer le paiement au moment de l’inscription à tout type d’activités de groupes (notamment les cours de groupes, formations, ateliers, conférences, webinaires). Des lignes directrices doivent toutefois être respectées.

    Pour plus d’information au sujet des avances de fonds pour les activités de groupes ainsi que les conditions à respecter, nous vous invitons à consulter le document suivant : Avances de fonds – Nouvelles lignes directrices.

    Il est acceptable pour une ou un diététiste-nutritionniste qui travaille à titre de travailleuse ou travailleur autonome en pratique privée de remettre un pourcentage du montant de ses consultations ou un montant fixe à cette entreprise. Ce montant sert à couvrir notamment les frais administratifs, location de bureau, accès à une plateforme de rendez-vous, logiciel pour les notes au dossier, etc. Évidemment, l’entreprise joue un certain rôle dans le marketing et le recrutement de la clientèle, cependant il n’y a pas d’incitatif financier pour qu’un client ou une cliente consulte une ou un diététiste-nutritionniste en particulier. Cette pratique ne va donc pas à l’encontre des obligations déontologiques. L’ODNQ n’a pas d’exigences ou de lignes directrices concernant la répartition des honoraires. Il revient aux diététistes-nutritionnistes de convenir d’ententes avec les entreprises qui leur permettent de maintenir leur indépendance professionnelle.

    À l’inverse, il serait inacceptable qu’une ou un diététiste-nutritionniste remette un pourcentage des frais de consultations ou un montant fixe à un collaborateur ou une collaboratrice (dt.p, md, etc.) pour la référence d’un client ou d’une cliente. Une telle situation comporte un conflit d’intérêts financier important. En effet, lorsqu’une ristourne est rattachée à une référence de consultation cela peut influencer sur la capacité d’un professionnel ou d’une professionnelle d’agir dans le meilleur intérêt du client ou de la cliente. Ce type de pratique va donc à l’encontre des obligations déontologiques.

    • Art 21. Le diététiste ne doit pas fournir ses services s’il est dans une situation de conflit d’intérêts. Dès qu’il constate qu’il se trouve dans une telle situation, il doit en aviser son client et prendre les mesures nécessaires pour faire cesser ce conflit.
    • Art 22. Le diététiste ne doit pas verser, offrir de verser ou s’engager à verser tout avantage, ristourne ou commission relatifs à l’exercice de sa profession.
    • Art. 43. En outre de ceux mentionnés aux articles 57 et 58 du Code des professions (chapitre C-26), sont dérogatoires à la dignité de la profession les actes suivants que le diététiste doit s’abstenir de poser:9° procurer, offrir de procurer ou s’engager à procurer indûment tout avantage, ristourne ou commission.

    Somme toute, la frontière entre ces deux types de collaborations est parfois mince et les diététistes-nutritionnistes doivent faire preuve de vigilance afin de s’assurer que leur modèle d’affaires n’engendre pas de conflit d’intérêts réel, potentiel ou apparent.