Montréal, 1er novembre 2024

Les membres de la Coalition québécoise pour la réduction de la maladie se réjouissent de l’annonce faite ce matin par le ministre de la Santé, M. Christian Dubé, qui souhaite actualiser la vision et le mandat du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) en misant davantage sur la prévention et la réduction des maladies. La Coalition salue cet engagement partagé avec Mme Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, car la prévention a des bénéfices tout au long de la vie.

Puisque la gestion des opérations du réseau sera incessamment relayée à Santé Québec, la Coalition considère que le ministre a saisi une opportunité unique de doter le Québec d’un véritable plan de réduction de la maladie.

« Le ministre Christian Dubé fait un diagnostic juste : une augmentation de la prévention des maladies est indispensable à la viabilité de notre système de soins public. Moins de maladies, c’est un meilleur accompagnement des patient·es, des souffrances inutiles évitées, un réseau plus efficace et résilient, des employé·es du réseau de la santé qui travaillent dans de meilleures conditions, ainsi que des finances mieux contrôlées. Il est temps que les Québécois·es puissent bénéficier d’actions en prévention. Le retour sur investissement qu’offrent ces mesures est bien démontré », soutient Thomas Bastien, directeur général de l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ).

La réduction de la maladie : une entreprise collective urgente à soutenir

En plus des divers gouvernements, les entreprises, les institutions, les chercheurs et chercheuses, les organismes communautaires, les ordres et les associations du domaine de la santé ainsi que la population peuvent toutes et tous faire une différence. Plusieurs réalisent d’ailleurs déjà des actions inspirantes et efficaces qu’il est nécessaire d’élargir, de multiplier et de financer. La Coalition reconnaît qu’il est indispensable de s’engager collectivement dans une démarche plus préventive et génératrice de santé mentale, physique et sociale. Il est essentiel de se questionner sur les actions possibles à la portée de chacun·e.

Toutefois, s’il est vrai que, pour assurer la survie de notre système de soins, toutes les parties prenantes doivent être mises à contribution rapidement, dont la population, il faut rappeler que ce ne sont pas toutes les organisations et tous les citoyen·ne·s qui ont les mêmes moyens de faire leur part.

« Il est indispensable de prévoir des mécanismes pour réduire les inégalités sociales et de santé et pour soutenir encore davantage les personnes plus vulnérables », insiste M. Bastien.

Des actions concrètes attendues

Si la nouvelle vision de la santé est ambitieuse et positive, la Coalition reste impatiente de voir la mise en place d’actions concrètes de la part du MSSS.

À cet effet, la Coalition appelle le gouvernement à :

1.      Élaborer un plan stratégique de la réduction de la maladie ;

2.      Investir massivement en réduction de la maladie dans l’ensemble des sphères de notre société et ;

3.      Se doter d’outils et d’indicateurs gouvernementaux permettant d’observer la maladie et sa réduction.

« L’ASPQ et ses partenaires continueront de collaborer activement à la mise en place de cette vision axée sur la prévention et contribueront à la consultation annoncée. C’est le début d’une nouvelle histoire », conclut M. Bastien.

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