
Cet article est paru originalement dans la revue Nutrition – Automne 2022
Consultation sur la cessation du gaspillage alimentaire à Montréal : mise en contexte
Le gaspillage alimentaire, un problème complexe qui concerne l’ensemble du système alimentaire, comporte des considérations sociales, environnemen- tales et économiques (1). À l’échelle mondiale, environ le tiers des aliments produits seraient perdus, soit 1,3 milliard de tonnes d’aliments comestibles par année ; les pertes et le gaspillage alimentaires seraient responsables de l’émission de 3,3 gigatonnes de CO2 (2). Le Canada ne fait pas exception. L’on estime que plus de la moitié de l’offre alimentaire est gaspillée chaque année, ce qui engendre des pertes d’environ 49,5 milliards de dollars. Ce sont 11,2 millions de tonnes d’aliments propres à la consommation (résidus évitables) qui sont gaspillées alors qu’un ménage sur huit vit en situation d’insécurité alimentaire (3, 4). Au Québec, notamment à Montréal, les données sur le gaspillage alimentaire, fragmentaires, suggèrent une réalité similaire (5).
Devant ce problème, de nombreux acteurs indiquent l’urgence d’agir et de plus en plus d’initiatives voient le jour. Plusieurs de ces actions visent à la fois à réduire le gaspillage alimentaire et à promouvoir un accès équitable à une alimentation durable et de proximité par l’entremise d’une économie locale et circulaire (1, 6).
Du 12 novembre 2020 au 14 juin 2021 s’est tenue la Consultation publique sur la cessation du gaspillage alimentaire à Montréal (ci-après Consultation). Résultat d’une initiative citoyenne, la Consultation visait à relever les meilleures pratiques à adopter pour qu’il n’y ait plus de gaspillage et de perte d’aliments encore propres à la consommation dans les établissements, les commerces et les industries de la Ville de Montréal (7). Au total, 129 avis, dont 27 mémoires, ont été déposés auprès de l’organisme responsable du dossier : la Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs (7).
Comme le soulignaient les diététistes-nutritionnistes Béatrice Dagenais et Geneviève Mercille, respectivement chargée de cours et professeure adjointe au Département de nutrition de l’Université de Montréal, les diététistes-nutritionnistes seront appelées à jouer un rôle de premier plan dans la transition alimentaire durable (8). La Consultation a d’ailleurs mis en lumière plusieurs enjeux de nature à inciter les diététistes-nutritionnistes à repenser leurs pratiques, notamment : le droit à l’alimentation, les enjeux éthiques et nutritionnels associés à la redistribution des invendus et la transition vers des villes et quartiers nourriciers (7). Ces enjeux seront abordés plus précisément dans ce texte.
Le présent article vise un double objectif : 1) présenter les acteurs clés de la lutte au gaspillage alimentaire et des exemples de solutions locales qui promeuvent le droit à l’alimentation en s’éloignant des modèles caritatifs ;
2) inciter les diététistes-nutritionnistes à une réflexion sur leurs rôles dans la lutte au gaspillage alimentaire et sur leur positionnement à l’égard du droit à l’alimentation.
Les acteurs clés dans la lutte au gaspillage alimentaire
La lutte au gaspillage alimentaire interpelle de nombreux acteurs : scientifiques, gouvernements, institutions, acteurs économiques et membres de la société civile.
Que ce soit les recommandations des scientifiques de la Commission EAT-Lancet (9), le « Défi de réduction du gaspillage alimentaire » lancé par le gouvernement du Canada (10), le Projet de loi 491 de l’Assemblée nationale du Québec pour lutter contre le gaspillage alimentaire (11) ou la Stratégie Montréal zéro déchet 2020-2025 (12), les initiatives de portée internationale, nationale, provinciale et municipale se multiplient. Nombre d’établissements sanitaires, comme le CHUM et le CHU Sainte-Justine, d’entreprises, de groupes citoyens et d’organismes communautaires réclament des transitions écologiques et sociales et invitent à prendre part au mouvement d’« entrepreneuriat écologique durable » (1, 13).
La Consultation a souligné que pour plusieurs acteurs, la lutte au gaspillage alimentaire devient un levier de transformation sociale et environnementale pour créer des communautés résilientes, solidaires et en santé, où le droit à l’alimentation et l’économie circulaire constituent les principaux piliers soutenant les actions alimentaires (7). L’on assiste, par exemple, à la mise en place de circuits courts1 entre les producteurs, les entreprises, les organismes communautaires et les établissements (1, 7).
La Consultation a cependant mis en lumière des enjeux éthiques entourant certaines stratégies, notamment la redistribution des aliments détournés de la vente auprès des ménages à faible revenu (7). Si la redistribution des invendus peut sembler un bon moyen de diminuer le gaspillage alimentaire et de pallier l’insécurité alimentaire des ménages, des organismes communautaires précisent que les problèmes liés à l’insécurité alimentaire et au gaspillage alimentaire ne sont pas intrinsèquement liés (7, 14). Forcer ce lien pourrait au contraire nuire à la recherche et à la mise en œuvre de solutions à ces deux problématiques distinctes ; aussi les organismes communautaires réitèrent l’importance du droit à l’alimentation, comme le rapporte la littérature scientifique (15, 16).
Prétendre au droit à l’alimentation
Se basant notamment sur le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies, ratifié en 1976 par le Canada, et donnant au gouvernement l’obligation légale de garantir aux citoyens le droit à une alimentation adéquate, des voix se sont fait entendre à la Consultation pour demander l’accès des populations en situation de précarité à des aliments frais, au même titre que les autres citoyens, comme ces populations le réclament (16, 17). Elles ont demandé que soit reconnu le droit à l’alimentation et ont rappelé l’importance de s’éloigner d’un modèle de dépendance aux aliments invendus, une solution transitoire ne permettant pas de lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire à long terme (7).
À titre de rappel, le droit à l’alimentation désigne le droit de chaque individu « d’avoir un accès physique et économique en tout temps à une alimentation adéquate et culturellement acceptable qui est produite et consommée de façon durable, préservant l’accès à la nourriture pour les générations futures » (18). Plutôt que de faire référence à un apport nutritionnel minimum spécifique, le droit à l’alimentation implique l’obligation de fournir un environnement permettant aux individus d’utiliser leur potentiel pour produire ou se procurer une alimentation adéquate pour eux-mêmes et leur famille. Il implique le droit de se nourrir dans la dignité, s’éloignant ainsi d’un modèle caritatif (16, 18, 19). L’accès à une alimentation adéquate englobe la disponibilité, l’accessibilité, la quantité, la qualité et la conformité aux considérations culturelles et physiologiques des personnes, comme l’âge, le genre et l’état de santé (19).
Alors que les banques alimentaires peuvent, jusqu’à un certain point, être utilisées pour la redistribution des invendus, de nombreuses études démontrent que les aliments offerts ne satisfont pas toujours les besoins nutritionnels des usagers (20-23). Par exemple, l’offre en aliments périssables (fruits, légumes frais, aliments protéinés comme la viande et les produits laitiers) est généralement précaire et insuffisante en micronutriments (20-23). Les considérations d’atteinte à l’intégrité et d’inacceptabilité sociale sont également bien documentées (14, 21, 24).
S’éloigner des modèles caritatifs
Dans le modèle caritatif, l’offre alimentaire dépend des dons de nourriture (21). Pour s’en éloigner, certains organismes communautaires entreprennent des restructurations pour lutter contre le gaspillage alimentaire à la source et défendre le droit à une alimentation saine, durable et dans la dignité (25, 26). Plusieurs acteurs se mobilisent déjà pour créer des systèmes alimentaires locaux, résilients, sains et durables qui renforcent la solidarité des collectivités. Ces actions visent à réduire le gaspillage à la source en limitant les étapes de distribution et en réduisant les répercussions environnementales liées à la production de masse (14).
L’on peut d’ailleurs s’inspirer de modèles innovants qui font appel à l’expertise des diététistes-nutritionnistes, comme l’écosystème collaboratif Nourrir la santé et son Collectif alimentaire solidaire de Montréal. Les diététistes-nutritionnistes peuvent recadrer l’alimentation au cœur de la santé environnementale et populationnelle en planifiant et en mettant en œuvre des politiques alimentaires basées sur le droit à l’alimentation et les principes d’une alimentation saine et durable (8, 22, 27, 28). Nourrir la santé est une communauté de pratique qui utilise l’alimentation pour promouvoir la santé et le bien-être des personnes et de la planète. Le Collectif alimentaire solidaire de Montréal est un des cinq collectifs d’ancrage pancanadien mis sur pied par Nourrir la santé. Le collectif regroupe des diététistes-nutritionnistes, des citoyens et divers acteurs de divers milieux (communautaire, hospitalier, universitaire et municipal).
Le gaspillage alimentaire :
un enjeu mondial, des solutions locales
Le concept des villes et des quartiers nourriciers
La Commission sur la cessation du gaspillage a émis de nombreuses recommandations, notamment : réduire le gaspillage alimentaire à la source en prévenant les surplus ; soutenir les projets visant à raccourcir les chaînes d’approvisionnement ; différencier les enjeux de salubrité, de fraîcheur et de qualité ; réutiliser et redistribuer les surplus alimentaires en circuit court (7).
Dans ce contexte, le concept des villes et des quartiers nourriciers, applicable dans plusieurs municipalités au Québec, est à explorer avec attention (7). Les villes et les quartiers nourriciers misent sur la durabilité du système alimentaire en intervenant aux étapes de production, de transformation, de distribution, de consommation et de gestion des matières résiduelles. Ils mettent l’accent sur l’amélioration de l’accès à des aliments frais, peu transformés et cultivés localement par des entreprises prospères et responsables (28). En tenant compte des enjeux éthiques, sociaux, économiques et environnementaux, ces modèles contribuent à la réduction du gaspillage alimentaire et à la mise en œuvre du droit à l’alimentation (28).
Que ce soit à Saint-Bruno-de-Montarville, à Val-David, ou à Montréal, l’on assiste à l’intégration de plantes comestibles et d’arbres fruitiers dans les aménagements municipaux, à la remise en activité de terres agricoles ou encore à des changements aux règlements de zonage pour permettre l’agriculture urbaine et l’élevage de petits animaux. À ces initiatives, se joignent généralement des projets d’éducation et de sensibilisation sur les thématiques de la terre à l’assiette (28).
Ces changements ouvrent de nouveaux horizons aux diététistes-nutritionnistes. Leur expertise peut être mise à profit en définissant les enjeux associés aux systèmes alimentaires locaux et à la gestion des surplus, en proposant la vision d’une ville nourricière et des plans d’action et en participant aux efforts d’éducation et de sensibilisation.
Des exemples de solutions associées au concept des villes et des quartiers nourriciers dans le quartier Centre-Sud à Montréal
Notre quartier nourricier
Développé dans le quartier Centre-Sud à Montréal, le projet « Notre quartier nourricier » a reçu de nombreux prix d’excellence. Fruit de la concertation, de l’engagement et de la mobilisation de divers acteurs, « Notre quartier nourricier » vise à rendre le système alimentaire solidaire et durable pour l’ensemble des résidents du quartier. Regroupant des projets alimentaires et des espaces collec- tifs, ce projet favorise l’accès à une offre alimentaire saine et abordable en considérant les personnes vivant en situation de précarité. On y retrouve une serre, un pôle éducatif et de mobilisation citoyenne, un marché, un plateau d’apprentis- sage en horticulture, ainsi qu’un projet Zéro Gaspillage (29).
La Carte proximité
Au sein des villes et des quartiers nourriciers, de multiples projets peuvent voir le jour. Notons le récent projet novateur « Carte proximité » du Carrefour solidaire Centre communautaire d’alimentation, financé notamment par la Direction régionale de la santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. La Carte proximité, par- tenaire de plusieurs marchés de proximité à Montréal, donne accès à divers aliments (notamment des fruits et légumes frais et locaux) provenant de circuits courts aux personnes qui n’y auraient pas accès pour des raisons éco- nomiques (30). En permettant un accès à des aliments issus de l’agriculture durable, non seulement les Cartes proximi- tés favorisent une économie locale, circulaire et un appro- visionnement en circuit court, mais encouragent le droit à l’alimentation, la sécurité alimentaire et la lutte au gaspil- lage alimentaire.
L’étude d’impact effectuée par des membres de la Chaire de recherche sur la transition écologique de l’UQAM et du Département de nutrition de l’Université de Montréal a montré une augmentation de 0,9 portion de fruits et légumes par jour auprès des utilisateurs à la fin du projet. Après l’intervention, 22,1 % des participants consom- maient chaque jour plus de 5 portions de fruits et légumes comparativement à 10,3 % avant l’intervention (30).
Conclusion et recommandations
La cessation du gaspillage alimentaire et la reconnaissance du droit à l’alimentation sont des défis complexes, multisectoriels au cœur de la pérennité des systèmes alimentaires et de la santé des personnes.
La Consultation sur la cessation du gaspillage alimentaire à Montréal a montré que des acteurs de divers horizons se mobilisent et sont en train de façonner les systèmes alimentaires de demain. Dans cet appel à l’action, les diététistes-nutritionnistes ont la chance unique de contribuer par leur expertise et de concrétiser, voire d’accélérer les changements déjà amorcés dans nos communautés.
En s’inspirant de modèles innovants, les diététistes-nutritionnistes peuvent jouer un rôle important pour réussir les transitions nécessaires à la cessation du gaspillage alimentaire et à la reconnaissance du droit à l’alimentation. Tout en poursuivant l’éducation et la sensibilisation des consommateurs, les diététistes-nutritionnistes peuvent plaider auprès des instances aux échelles municipale, provinciale et fédérale en faveur d’une transition vers des systèmes alimentaires durables. Elles peuvent ouvrir la voie dans leurs communautés en participant à la conceptualisation, à la planification, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques alimentaires et de projets (comme la Carte proximité). En somme, cet article est un appel à la mobilisation des diététistes-nutritionnistes qui, par leur expertise et leur savoir-faire, peuvent jouer un rôle de leader dans la lutte au gaspillage alimentaire et la défense du droit à l’alimentation.
Remerciements
Un merci tout particulier aux membres du Comité d’action et de réflexion pour l’autonomie alimentaire (CARAA) du Carrefour solidaire pour leurs réflexions et leurs actions afin que le droit à l’alimentation ne soit pas un simple concept, mais un droit fondamental reconnu.
À propos des auteures

Karine Bernard, Dt.P., M.Sc.
Membre du Comité d’action et de réflexion sur l’autonomie alimentaire (CARAA), Carrefour solidaire Centre communautaire d’alimentation

Sylvie Chamberland, B.Env.
Co-directrice Carrefour solidaire Centre communautaire d’alimentation
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