Le courriel peut être une façon d’échanger rapidement de l’information. Par contre, il faut redoubler de prudence lorsqu’on l’utilise avec certains clients. La chronique juridique Les paroles s’envolent, les courriels restent indique que, selon la Cour du Québec, un courriel appartient autant à l’émetteur qu’au destinataire. Autrement dit, ce dernier peut s’en servir comme bon lui semble.
Lors de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), vous ne devez surtout pas oublier vos obligations en tant que diététiste-nutritionniste :
« Parmi les obligations déontologiques, il y a toutes celles qui concernent la tenue de dossiers. Les diététistes-nutritionnistes ont l’obligation de tenir à jour chaque dossier. Elles ont l’obligation de consigner certains éléments et renseignements, dont une description des services professionnels rendus et leur date, de même que les notes d’évaluation et d’évolution et les recommandations faites au client, tout comme la correspondance et les autres documents relatifs aux services professionnels rendus. Les courriels font sûrement partie de la correspondance et/ou des autres documents relatifs aux services professionnels rendus. Par conséquent, il faut conserver une trace des échanges électroniques. » (Janick Perreault. Idem.)
Il est également conseillé de bien vérifier l’adresse du destinataire pour ne pas envoyer des renseignements confidentiels à une autre personne et pour éviter des ennuis.
Nous vous invitons à visionner la formation du Colloque 2020 de l’ODNQ si vous désirez en savoir plus à ce sujet puisque celui-ci traite, dans sa 2e partie, des enjeux techniques et éthiques liés à la téléconsultation (« La diététiste-nutritionniste et la téléconsultation », par le Dr François Goulet).
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