Oui. Selon le cahier explicatif de la Loi no 90 : Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé : « L’activité qui consiste à effectuer un prélèvement sanguin par ponction capillaire (…) n’est pas réservée. »
Comme il s’agit d’une activité que la patientèle exécute elle-même régulièrement, il convient de la déréglementer au même titre que les autosoins. De plus, la ponction capillaire ne comporte pas un niveau de lésion ou de risque de préjudice justifiant qu’on la réserve à un corps professionnel.
Rappelons que dans le cadre légal actuel, uniquement les médecins, les dentistes et les vétérinaires peuvent établir un diagnostic. Ainsi, les diététistes-nutritionnistes procédant à des tests par ponction capillaire peuvent contribuer au dépistage d’une maladie et au suivi du plan de traitement nutritionnel, mais ne peuvent pas diagnostiquer une maladie.
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