Dans certains cas, les diététistes-nutritionnistes ne peuvent pas assurer personnellement le suivi d’une prescription. Pensons par exemple à une ou un diététiste-nutritionniste en centre hospitalier qui prescrit un supplément de vitamine D à une usagère ou un usager. Il ne sera évidemment pas possible d’assurer le suivi à long terme. Dans un tel cas, les diététistes‑nutritionnistes doivent orienter la personne vers les ressources disponibles dans la communauté (pharmacien ou pharmacienne, médecin de famille, diététiste‑nutritionniste en pratique privée, etc.) pour poursuivre le suivi et renouveler la prescription au besoin. Il faut aussi considérer s’il s’agit d’un élément que l’on peut retrouver en vente libre et soupeser les risques de le prescrire ou non.
En GMF, si la ou le diététiste-nutritionniste détermine que la personne ne nécessite plus de suivi nutritionnel, il serait effectivement possible de collaborer avec la ou le médecin de famille pour que ce dernier assure le suivi de la prescription. De manière similaire, au SAD, le suivi pourrait être effectué par un autre membre de l’équipe traitante. L’usagère ou l’usager pourrait également être orienté vers sa pharmacienne ou son pharmacien pour le renouvellement de la prescription.
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