Il n’est pas interdit pour les diététistes-nutritionnistes de s’associer ou conclure des contrats avec des entreprises. Toutefois, les diététistes-nutritionnistes ne peuvent associer ou permettre que soit associé leur titre professionnel à un produit ou un service dans le but de le promouvoir pour un tiers ou le vendre pour un tiers. Les diététistes-nutritionnistes peuvent conclure des ententes avec des entreprises pour autant que leurs obligations professionnelles puissent être respectées. Notamment, les diététistes-nutritionnistes doivent faire preuve de vigilance pour préserver leur indépendance professionnelle et ne pas se placer dans des situations de conflits d’intérêts.

En tant que professionnelles et professionnels reconnus en nutrition et alimentation, les diététistes-nutritionnistes détiennent une grande crédibilité auprès du public. Les diététistes-nutritionnistes doivent préserver ce lien de confiance et éviter les situations qui risquent d’effriter ce lien privilégié. En tout temps, les diététistes- nutritionnistes doivent donc s’assurer de respecter leurs obligations et de maintenir leur indépendance professionnelle. L’indépendance professionnelle constitue un gage de confiance envers le patient et la population. Cette obligation permet d’assurer que les besoins et intérêts de la patientèle sont au cœur des décision des diététistes-nutritionnistes.

En regard de la publicité ou des déclarations publiques visant la promotion de produits et services pour des tiers, l’intérêt financier peut être un avantage attractif pour les diététistes-nutritionnistes. Toutefois, les diététistes-nutritionnistes doivent agir de manière objective et subordonner leurs intérêts personnels à ceux de la patientèle, des communautés, du public et de la profession.

Pour plus d’information à ce sujet, veuillez consulter la section portant sur les collaborations avec les entreprises.

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Oui, les diététistes-nutritionnistes peuvent émettre des opinions. Tel qu’indiqué à la page 11 du guide sur les normes de pratiques relatives à l’utilisation des médias sociaux, voici les bonnes pratiques pour communiquer une opinion :

➝ Les opinions doivent respecter les obligations déontologiques, notamment être basées sur les données de la science généralement reconnues.

➝ Lorsqu’une opinion n’est pas partagée par l’ensemble de la profession, s’assurer de le mentionner clairement.

➝ Faire preuve de vigilance envers le procédé de « cherry-picking » (picorage) et s’assurer de nuancer ses propos. Garder en tête qu’une seule étude ne permet pas de tirer des conclusions définitives ou de dégager un consensus scientifique.

➝ S’assurer de ne pas entacher l’image de la profession ou de dévaloriser l’ODNQ et ses membres dans ses propos.

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Comme mentionné dans le guide sur les normes de pratiques relatives à l’utilisation des médias sociaux, les paramètres de sécurité sur les plateformes de médias sociaux ne permettent pas d’assurer la confidentialité nécessaire aux consultations nutritionnelles. Il n’est toutefois pas interdit de répondre à des personnes abonnées qui auraient par exemple des questions générales sur une recette. L’information partagée doit être générale et ne peut pas représenter de recommandation spécifique étant donné que les diététistes-nutritionnistes n’ont pas connaissance de l’ensemble des faits et de l’historique médical. Il faut faire preuve de jugement dans ces situations afin de déterminer si le type d’information partagé peut être transmis via les médias sociaux. Par exemple, lors d’échanges avec une personne quant à son plan de traitement nutritionnel, l’utilisation des médias sociaux n’est pas acceptable étant donné qu’il s’agit d’information confidentielle.

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Les outils d’aide à la pratique publiés par l’Ordre, dont le guide Normes de pratique relatives à l’utilisation des médias sociaux, visent à expliquer et apporter un éclairage sur la portée des lois et règlements. Ils font partie d’une approche préventive et sont complémentaires aux lois et règlements qui encadrent la profession.

En effet, ces outils visent à soutenir les membres. L’objectif est de fournir des lignes directrices, des recommandations et des meilleures pratiques pour aider les diététistes-nutritionnistes à se conformer aux lois et règlements en vigueur, notamment le Code de déontologie des diététistes. Les membres d’un ordre professionnel doivent respecter les lois et règlements qui gouvernent l’exercice. Toutefois, leur interprétation est parfois complexe et les guides de pratique sont conçus pour faciliter cette tâche et soutenir la prise de décision. Ils peuvent notamment :

  • clarifier des points obscurs;
  • offrir des conseils pratiques;
  • présenter des exemples concrets pour illustrer la manière dont les règles doivent être appliquées dans des situations spécifiques.

Dans l’élaboration de tels outils, et ce afin d’offrir un portrait éclairé du sujet, l’Ordre collabore avec plusieurs parties prenantes, dont :

  • un groupe de travail formé de membres de l’Ordre ayant une expertise pertinente pour le sujet et chargé d’apporter un éclairage quant à la mise en pratique des recommandations;
  • la direction des affaires professionnelles et juridiques chargée d’assurer que les recommandations offertes respectent les lois et règlements en vigueur qui encadrent la profession;
  • la direction de l’inspection professionnelle chargée de conseiller les membres sur les meilleures pratiques;
  • le bureau du syndic chargé de partager avec l’Ordre les principales préoccupations du public relatives au sujet et pour lesquelles des plaintes sont parfois déposées à l’endroit des membres de l’Ordre.

Pour toutes questions concernant les outils d’aide à la pratique publiés par l’Ordre ou les lois et règlements en vigueur, n’hésitez pas à nous joindre à l’adresse suivante : [email protected]

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En vertu du Code de déontologie des diététistes, les diététistes-nutritionnistes doivent respecter le secret de tout renseignement de nature confidentielle obtenu dans l’exercice de la profession, y compris sur les médias sociaux. Ainsi, il est permis de le faire pour autant qu’aucune information susceptible de mener à l’identification de la personne évaluée (p. ex. son nom ou une condition rare) n’est divulguée.

En tout temps, les diététistes-nutritionnistes doivent s’assurer que les échanges sur les histoires de cas complexes pour lesquels l’expertise d’autres diététistes-nutritionnistes est souhaitée aient lieu dans des communautés de pratiques privées. Les histoires de cas doivent être anonymisées et libres de toutes autres données susceptibles de mener à l’identification de la personne dont il est question.

Lorsqu’utilisés tel que décrit précédemment, les groupes privés sur les médias sociaux offrent une opportunité intéressante de réseautage et de partage des connaissances entre les diététistes-nutritionnistes. En effet, ces groupes peuvent être particulièrement pertinents pour les membres de l’Ordre qui exercent en milieu isolé.

Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et sur obligations des diététistes-nutritionnistes sur les médias sociaux, consultez le guide Normes de pratiques relatives à l’utilisation des médias sociaux.

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