La certification d’éducatrice agrée en diabète est très avancée et pertinente pour les diététistes-nutritionnistes œuvrant auprès de la clientèle diabétique. Cependant, il est obligatoire de compléter le parcours de formation en entier afin d’exercer les activités autorisées de prescription de formules nutritives, de micronutriments, de macronutriments, de solution d’enzymes pancréatiques, d’analyses de laboratoires et d’ajustement d’insuline et des antidiabétiques. Cela inclut la formation « Droit de prescrire – partie 1 », la formation de mise à jour « Droit de prescrire – partie 1.1 » ainsi que la formation sur les nouvelles activités autorisées « Droit de prescrire – partie 2 ». Il n’y a donc aucune équivalence qui est possible pour la certification d’éducatrice agrée en diabète.

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OUI, cela fait partie de leur champ d’exercice et est afférent à leurs activités réservées par le Code des professions. La prescription de ces agents et produits peut comporter des avantages pour certains patients : l’adhésion au traitement, la collaboration avec le pharmacien ou même des avantages financiers (assureurs privés, impôts). Certains programmes de santé destinés aux communautés autochtones offrent également la couverture des agents épaississants et produits pré-épaissis.

Comme pour toutes activités professionnelles, cette prescription doit découler d’une évaluation nutritionnelle complète comprenant l’évaluation des contre-indications et des interactions nutritionnelles et médicamenteuses. Nous vous invitons à consulter cet avis produit par l’Institut pour la sécurité des médicaments aux patients du Canada à titre d’exemple.

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Puisqu’une ordonnance figure déjà au dossier du patient pour la même condition, la diététiste peut prescrire, ajuster ou prolonger les formules nutritives ou le matériel d’alimentation entérale pour le patient. Le fait d’offrir les soins au patient à partir d’un autre programme n’élimine pas l’ordonnance initiale du médecin qui indique que la nutrition constitue un facteur déterminant dans le traitement de sa maladie, et ce, dans un souci de continuité de soins à la population. La diététiste-nutritionniste doit s’assurer d’obtenir en tout temps l’actualisation de la condition médicale du patient.

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Comme la diététiste-nutritionniste est en présence d’une ordonnance, elle est autorisée à prescrire des vitamines et minéraux. Dans ce cas-ci, la diététiste a reçu une ordonnance pour le traitement de conditions cardiovasculaires, un diagnostic qui n’est pas lié à la prise de calcium et de vitamine D. La diététiste doit donc obtenir, au préalable, l’évaluation médicale du patient. Si l’évaluation nutritionnelle révèle un risque de carence pour ces deux nutriments, la présence d’une condition documentée sur le plan clinique sera suffisante pour justifier la prescription de calcium et vitamine D. En d’autres mots, la diététiste-nutritionniste pourra prescrire lorsque la situation clinique du patient requiert une prescription ET qu’elle dispose des informations requises sur l’état de santé du patient lui permettant de prescrire de manière optimale et sécuritaire.

La diététiste-nutritionniste peut prescrire à titre préventif, et ce, avant de constater la détérioration de l’état nutritionnel du patient. Pensons notamment au vieillissement et à la prévention de l’ostéoporose, au risque de carences nutritionnelles associées à la sélectivité alimentaire, à la grossesse et au développement du bébé. Encore une fois, la diététiste-nutritionniste pourra prescrire lorsque la situation clinique du patient requiert une prescription ET qu’elle dispose des informations requises sur le patient lui permettant de prescrire de manière optimale et sécuritaire.

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Les probiotiques et les oméga-3 sont considérés comme des produits de santé naturels selon la Loi sur les aliments et drogues. Ils ne sont donc pas visés par les produits et substances qui peuvent être prescrits en vertu du Règlement. Par ailleurs, puisque ces produits sont vendus sans ordonnance, les diététistes peuvent recommander à leur patient d’en consommer, si elles jugent que le produit est pertinent, apporte une valeur clinique ajoutée et que les bienfaits ou l’efficacité sont soutenus par les données de la science.

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L’autorisation d’activités aux diététistes-nutritionnistes ne vise pas à se substituer aux rôles ou fonctions d’un autre intervenant ou professionnel au sein de l’équipe. Si l’administration de médicaments n’a aucun lien avec la détermination du plan de traitement nutritionnel ou la surveillance de l’état nutritionnel, la diététiste ne doit pas procéder à l’administration de médicaments. Par contre, la diététiste ne devrait pas laisser le jeune homme seul sans s’assurer qu’il puisse prendre sa médication si celle-ci est importante. En cas de doute, la diététiste peut communiquer avec le pharmacien, l’infirmière ou tout autre professionnel au dossier afin de déterminer l’intervention la plus appropriée et les moyens d’éviter qu’une telle situation se reproduise.

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Tout d’abord, la diététiste doit indiquer au dossier le nom des médicaments prescrits qu’elle a administrés, ainsi que son opinion professionnelle quant à la capacité de déglutition du patient et les impacts ou les risques sur sa santé et sa sécurité. La diététiste-nutritionniste devra ensuite communiquer avec le médecin traitant ou le médecin spécialiste qui a émis l’ordonnance. De plus, le pharmacien devra être avisé afin de pouvoir conseiller le médecin quant aux alternatives et aux formes de médicament les plus appropriées ou, éventuellement, afin de pouvoir lui-même les modifier. Si la sécurité du patient est compromise dans l’immédiat, la diététiste doit faire ces interventions rapidement. Elle est responsable de la situation jusqu’à ce qu’elle se soit assurée qu’un suivi approprié à ses interventions sera donné.

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L’interdisciplinarité doit être prônée tout au long du continuum de services offerts au patient. Selon l’organisation et les ressources disponibles dans le milieu de travail, il est possible que les différents professionnels qui peuvent être impliqués en cas de dysphagie ne soient pas tous présents au moment de l’évaluation de la déglutition, qu’elle soit au chevet ou instrumentale. Dans de tels cas, la diététiste-nutritionniste aura avantage à discuter avec ses collègues afin de déterminer au préalable les objectifs de l’examen et ainsi s’assurer de l’efficience de son déroulement. Les mêmes principes s’appliquent à la suite de l’examen pour la communication des résultats et la détermination d’un plan d’intervention interdisciplinaire.

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La diététiste-nutritionniste est responsable du suivi de ses interventions en tout temps. Elle ne peut poser des gestes sans prévoir le suivi au préalable. Si aucun professionnel n’est disponible pour faire le suivi, vous devez éviter de retirer le tube en présumant qu’un autre professionnel dans un milieu inconnu assumera le suivi. Dans un tel cas, la diététiste-nutritionniste devrait discuter avec le gestionnaire responsable du programme et le médecin traitant qui a émis l’ordonnance afin de déterminer les solutions possibles et ce qui est le plus optimal et sécuritaire pour le patient.

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