Si la diététiste détient une ordonnance qui indique que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie, aucune autorisation du médecin n’est nécessaire pour prolonger les suppléments de fer, si la diététiste juge que ceux-ci sont requis. Elle doit s’assurer que les suppléments ne créent pas d’interactions médicamenteuses ou nutritionnelles avec un autre produit et qu’il n’existe pas d’autres contre-indications. Par contre, la diététiste doit informer le médecin traitant qu’elle a prolongé cette prescription. Elle peut utiliser le formulaire à cet effet ou tout autre mode de communication déterminé par l’établissement. Une telle approche interdisciplinaire est essentielle à des soins concertés, sécuritaires et appropriés.

Catégories : Activités autorisées - Diététistes-nutritionnistes

Premièrement, il faut vérifier si une ordonnance indique que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie, dans le cadre de la détermination du plan de traitement nutritionnel. En l’absence d’une ordonnance, la diététiste n’est pas autorisée à prescrire tel que prévu au Règlement.

Par contre, s’il ne s’agit pas d’un produit sous ordonnance, la diététiste peut recommander à son patient la prise du supplément que ce dernier pourra se procurer et payer par lui-même.

Lorsqu’une diététiste prescrit ou recommande la prise de vitamines et minéraux, elle doit informer les professionnels concernés et consigner le tout dans son dossier. Elle doit également obtenir, au préalable, l’évaluation médicale et évaluer les possibles interactions médicamenteuses.

Catégories : Activités autorisées - Diététistes-nutritionnistes