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Je suis diététiste-nutritionniste en soutien à domicile. Je souhaite procéder au retrait définitif du tube d’alimentation d’une personne dont la dysphagie et la malnutrition sont complètement résolues. Par contre, des soins de la peau sont à prévoir et les effectifs en soins infirmiers sont insuffisants dans le programme. Puis-je tout de même procéder au retrait du tube et envoyer la personne à l’hôpital ou à l’urgence pour faire les suivis?
Les diététistes-nutritionnistes sont responsables du suivi de leurs interventions en tout temps et ne peuvent poser des gestes sans prévoir le suivi au préalable. Si aucune personne professionnelle n’est disponible
Lire la suiteL’interdisciplinarité peut être plus complexe à mettre en œuvre lorsque les intervenantes et intervenants exercent dans des milieux différents. Dans ce cas-ci, la ou le diététiste-nutritionniste pourrait discuter en premier lieu avec l’infirmière, puisque cette dernière intervient fréquemment auprès de l’enfant et sera concernée directement par le changement. Par la suite, la ou le diététiste-nutritionniste peut utiliser le formulaire de communication afin de transmettre le changement de prescription au pédiatre et à l’allergologue. Dans le cas d’une situation clinique plus complexe, la ou le diététiste-nutritionniste pourrait aussi communiquer directement avec le pédiatre ou l’allergologue afin de discuter du cas. Enfin, dans le cas où plusieurs personnes professionnelles étant des prescriptrices et prescripteurs autorisés interviennent au dossier, il est important de faire une collecte d’informations complète et d’obtenir une évaluation médicale à jour de l’enfant. Ainsi, si des investigations ou examens sont prévus prochainement qui pourraient modifier le plan de traitement de la ou du diététiste-nutritionniste, il sera possible de mieux concerter et planifier son intervention.
Lorsque les diététistes-nutritionnistes détiennent une ordonnance qui indique que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie, aucune autorisation d’une ou un médecin n’est nécessaire pour prolonger les suppléments de fer, lorsque ceux-ci sont requis. Les diététistes-nutritionnistes doivent s’assurer que les suppléments ne créent pas d’interactions médicamenteuses ou nutritionnelles avec un autre produit et qu’il n’existe pas d’autres contre-indications. Par contre, dans cette situation, la ou le diététiste-nutritionniste doit informer la ou le médecin que la prescription a été prolongée. Il est possible d’utiliser le formulaire à cet effet ou tout autre mode de communication déterminé par l’établissement. Une telle approche interdisciplinaire est essentielle à des soins concertés, sécuritaires et appropriés.
Premièrement, il faut vérifier si une ordonnance indique que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie, dans le cadre de la détermination du plan de traitement nutritionnel. En l’absence d’une ordonnance, les diététistes-nutritionnistes ne sont pas autorisés à prescrire tel que prévu au Règlement.
Par contre, s’il ne s’agit pas d’un produit sous ordonnance, les diététistes-nutritionnistes peuvent recommander à la patientèle la prise d’un supplément qu’elle pourra se procurer et payer elle-même.
Lorsque les diététistes-nutritionnistes prescrivent ou recommandent la prise de vitamines et minéraux, elles et ils doivent informer les professionnelles et professionnels concernés et consigner le tout au dossier. Les diététistes-nutritionnistes doivent également obtenir, au préalable, l’évaluation médicale et évaluer les possibles interactions médicamenteuses.